Le fonctionnement du système de l'équilibre
Les voies de l’équilibre

L’équilibre, comme toute autre modalité sensorielle, possède une voie et des centres primaires, prioritairement  dédiés à cette fonction, mais où  convergent également d’autres modalités sensorielles. La perception et le contrôle de l'orientation et des mouvements du corps dans l'espace sont réalisés par la mise en jeu simultanée d'informations en provenance des récepteurs vestibulaires de l'oreille interne, des yeux et des capteurs musculaires, articulaires et cutanés (système somato-sensoriel). Ces informations sont intégrées à différents niveaux du système nerveux central.

  Les connexions des récepteurs de l'équilibre
 
 

Les prolongements du nerf vestibulaire en direction du tronc cérébral relayent les messages vestibulaires aux neurones des noyaux vestibulaires du tronc cérébral.
Quatre faisceaux issus du tronc cérébral contribuent au contrôle postural et à certains mouvements de type réflexe: En direction des motoneurones de la moëlle épinière, le faisceau vestibulospinal contribue à maintenir la tête en position correcte par rapport aux épaules, ce qui est essentiel pour conserver une stabilité du regard lorsque le corps se déplace. Les faisceaux réticulospinaux contribuent au maintient de la posture, en favorisant les réflexes antigravitaires spinaux. Les axones d’origine bulbaire libérent au contraire les muscles qui s’opposent à la gravité, facilitant ainsi d’autres mouvements.

 

Les connexions centrales du système d'équilibration sont très complexes. Les informations fournies par l'appareil vestibulaire sont à la base du contrôle automatique des mouvements des yeux et de la posture par la voie des réflexes dits vestibulo-oculaires (RVO) et vestibulo-spinaux (RVS).
Les neurones à l’origine de ces faisceaux reçoivent des informations sensorielles en rapport avec le sens de l’équilibre, mais également la position du corps et l’environnement visuel.