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La cochlée
 Généralités / Physique / Fluides / Strie vasculaire
 

  Propagation des ondes sonores dans la cochlée
  La chaîne des osselets transfère les pressions acoustiques du milieu aérien au milieu liquidien de la cochlée (revoir l'animation). Les mécanismes physiques de la propagation des signaux acoustiques dans la cochlée ont fait l'objet de nombreuses théories et controverses. En résumé, on peut considérer deux grandes tendances qui se sont succédées historiquement, celle de la résonance, puis celle de l'onde propagée. Outre que l'une et l'autre de ces théories n'expliquent que la tonotopie "passive", il n'existe toujours pas à l'heure actuelle de consensus, même si la résonance semble avoir à nouveau la faveur des physiologistes.

  A partir de 1930, Békésy (ref. b2) développa la théorie de l'onde propagée qui lui valut le prix Nobel en 1961. Quand les fréquences de stimulation varient des aiguës aux graves, l'amplitude des déplacements de la membrane basilaire atteint un maximum à une distance de plus en plus éloignée de la base de la cochlée ; c'est ainsi que Békésy expliquait la tonotopie passive.

  Résonance et Conception actuelle
  Dès 1863, Helmholtz (ref. b1) émettait l'hypothèse que la cochlée était constituée d'éléments entrant en résonance pour les différentes fréquences : un peu comme les cordes d'une harpe.
  Même si le débat a perdu de son intérêt du fait de la découverte des mécanismes actifs expliquant les propriétés fines de sélectivité en fréquence, nombreux sont les acousticiens qui pensent aujourd'hui que le modèle physique le plus proche de la réalité est plutôt celui d'un système de résonateurs amortis (constitués par les cellules ciliées externes) : l'onde propagée n'étant tout au plus qu'un épiphénomène.


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